Un million d’euros pour renforcer la gouvernance des industries extractives au Congo
La France et le Congo ont signé un protocole d’accord pour le lancement du projet ‘’Fonds de solidarité pour les projets innovants (FSPI)’’. Financé à hauteur d’un million d’euros, ce projet permettra de renforcer la gouvernance des industries extractives en République du Congo.
Ce protocole d’accord a été signé le jeudi 23 mars à Brazzaville, par l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau et le ministre congolais de l’Economie et des finances, Jean-Baptiste Ondaye.
Le projet FSPI aura pour mission de soutenir les parties prenantes congolaises dans la réponse aux défis rencontrés dans la poursuite de la mise en œuvre de la norme de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
« Ce projet offre au Congo l’opportunité de renforcer son attractivité vis-à-vis des investisseurs étrangers, contribuant ainsi à la réalisation des objectifs de son Plan national de développement (PND) 2022-2024, et à l’œuvre collective de diversification de son économie pour assurer à sa population un développement social, équitable et durable », a déclaré le diplomate français.
Le ministre de l’Economie et des finances, quant à lui, a signifié que ce protocole d’accord est une contribution importante pour le développement d’un secteur dans lequel les intérêts du Congo et de la France n’ont d’égal que le dynamisme de la coopération entre les deux pays.
« Au-delà de sa portée économique, la signature de cet accord est un acte qui comporte une dimension politique et morale. Dimension politique, parce qu’il s’agit pour les deux gouvernements de matérialiser leur volonté commune d’œuvrer pour une coopération dont l’un des piliers demeure la bonne gouvernance. Dimension morale, puisqu’il est question de nous donner les moyens en vue du renforcement de la lutte contre les antivaleurs », a estimé Jean-Baptiste Ondaye.
Soutenu par la France, à travers son ministère de l’Europe et des affaires étrangères, le projet FSPI sera réalisé en deux ans. Sa mise en œuvre est confiée à l’opérateur Expertise France, filiale de l’Agence française de développement (AFD).
Par GD