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Economie

Examen des progrès réalisés dans la mise en œuvre des projets financés par la Banque mondiale

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Le bureau de la Banque mondiale, en partenariat avec le gouvernement, effectue une revue du portefeuille en République du Congo, afin d’examiner les progrès réalisés dans la mise en œuvre des projets financés par cette institution bancaire, ainsi que d’identifier les mesures d’amélioration des performances des projets en cours et des programmes futurs, en tenant compte des contraintes de capacité dans le pays.

Cette réunion de consultation annuelle de revue de la performance du portefeuille de la Banque mondiale qui se tient du 19 au 20 mars à Brazzaville, donne la possibilité de consolider les acquis en matière de gestion des opérations de développement en République du Congo, tout en assurant une amélioration continue des procédures.

Placée sous le thème « Optimisation de la performance du portefeuille de la Banque mondiale en République du Congo », cette revue, couplée aux deux journées de partage de connaissances sur les études analytiques réalisées au cours de l’année fiscale 2024, vise également à discuter des leçons apprises et des enjeux transversaux, et à aborder les nouvelles problématiques qui influencent la performance du portefeuille.

Dans son discours d’ouverture, la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, gouverneur de la Banque mondiale au Congo, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a indiqué que cette approche visant à réduire l’émiettement du portefeuille des projets, à garantir la cohérence dans leur mise en œuvre et d’en amplifier l’impact sur les populations vulnérables au Congo, se traduit maintenant par un portefeuille qui se resserre et exige une attention plus soutenue à sa bonne santé : la qualité devant l’emporter sur la quantité.

La diligence de la Banque dans le traitement des dossiers est nécessaire

Déplorant la lenteur regrettable de la Banque dans la délivrance des avis de non objection, compromettant l’atteinte des résultats dans les délais escomptés, la ministre du Plan a déclaré que « l’optimisation de la performance ne saurait répondre à nos attentes, sans la contribution de la Banque, par sa diligence dans la mise en œuvre de ses procédures de traitement des dossiers et sa prise en compte des spécificités d’un contexte national éloigné des bureaux de l’hémisphère nord ».

Pour la représentante résidente du groupe de la Banque mondiale au Congo, Louise Pierrette Mvono, cette thématique est d’autant plus opportune que l’année fiscale qui touche à sa fin, a été particulièrement riche en enseignement avec la clôture des huit projets sur un portefeuille qui en comptait 16 au début de cette même année fiscale. Ce thème devrait permettre aux parties prenantes de discuter de divers facteurs qui ont contribué à la réalisation de nombreux résultats positifs, dont l’augmentation significative de la taille individuelle des projets passant de 26.92 millions dollars en 2016 à 63.89 millions dollars en moyenne cette année.

A cela s’ajoutent l’utilisation des mécanismes de financement adaptés aux défis de développement de la République du Congo, reflétant l’évolution de la collaboration entre la Banque et le Congo, ainsi que la réalisation par la Banque mondiale des progrès significatifs dans plusieurs domaines clés, parmi lesquels, la protection sociale qui s’est étendue pour couvrir un plus grand nombre de personnes vulnérables.

Il va nous falloir discuter des défis qui nous empêchent d’être aussi efficace

« Nous espérons donc que cette rencontre nous offrira l’occasion de revisiter nos outils de travail, notre système de suivi de la mise en œuvre, nos stratégies d’intervention, en lien avec nos objectifs de performance pour maintenir et asseoir un portefeuille pays de qualité et à moindres risques fiduciaires. Il va nous falloir discuter des défis qui nous empêchent d’être aussi efficace qu’efficient dans la gestion des ressources humaines et financières que la République du Congo nous confie pour contribuer à sa croissance économique tout en améliorant les conditions de vie des populations les plus vulnérables », a souligné Louise Pierrette Mvono.

  Photo de famille.

Notons que les exigences du gouvernement pour un portefeuille plus souple et plus en adéquation avec les attentes du pays ont permis à la Banque mondiale de clôturer cinq projets en temps opportun sans extension, optimisant ainsi l’utilisation des ressources.

Par GMB

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