Vers la réforme des institutions de Bretton Woods à la hauteur des besoins de l’Afrique
Le Policy Center for the New South, en partenariat avec le Groupe des conseillers externes pour l’Initiative « BWI at 80 » (Group of External Advisors for the BWI at 80 Initiative), a organisé un dialogue sur l’Avenir de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). Cette rencontre a permis de réformer ces deux institutions de Bretton Woods à la hauteur des besoins de l’Afrique.
D’après un communiqué de presse, ce dialogue qui se tient du 6 au 7 février à Rabat, au Maroc, vise à porter et à faire entendre la voix du continent africain. En effet, les institutions de Bretton Woods font actuellement l’objet de discussions quant à leur adaptation aux grands défis des pays en développement, en tête desquels figure celui du climat. Une concrétisation de ces réformes doit donc advenir le plus vite possible pour y répondre.
Selon les organisateurs dudit dialogue, il est important que les pays développés s’engagent à doter la Banque mondiale du capital qui lui permettrait d’augmenter substantiellement sa capacité de financement au service du développement des pays du Sud en général et de l’Afrique en particulier.
Par ailleurs, il est primordial que le traitement de la question climatique ne se fasse pas au détriment de celle du développement et que les deux enjeux fassent l’objet d’une approche intégrée. Ces institutions doivent être préservées et renforcées pour pouvoir continuer à remplir leur rôle dans un monde où les contraintes, incertitudes et risques économiques s’accroissent.
Rappelons que les deux institutions financières internationales issues de la Conférence de Bretton Woods sont importantes et constituent des instruments précieux de mise en commun et de redirection solidaire de ressources au service du développement, des équilibres financiers et de la stabilité macro-économique des nations, en particulier celles du Sud.
Par la rédaction