Sept pays africains classés dans le Top 20 mondial des émetteurs de gaz torchés
Au total sept pays producteurs de pétrole en Afrique figurent parmi les 20 pays du monde ayant torché les plus importants volumes de gaz associé à la production de brut en 2022, selon un rapport publié récemment par la Banque mondiale.
Chronologiquement, il s’agit de l’Algérie, la Libye, le Nigeria, l’Egypte, le Congo, l’Angola et le Gabon.
D’après le rapport, l’Algérie occupe le quatrième rang mondial (avec plus de 8 milliards de m3 de gaz torchés en 2022) en matière de volumes de gaz brûlé sur les sites de production pétrolière, derrière la Russie (plus de 25 milliards de m3), l’Irak (près de 18 milliards de m3) et l’Iran (environ 17 milliards de m3).
Les volumes de gaz torché en 2022 avoisinent six milliards de m3 en Libye et dépassent 5 milliards de m3 au Nigeria. Dans chacun des quatre autres pays africains figurant dans le Top 20 mondial, les volumes de gaz torché sont inférieurs à 2 milliards de m3.
Par ailleurs, ce rapport souligne également que neuf pays, à savoir la Russie, l’Irak, l’Iran, l’Algérie, le Venezuela, les États-Unis, le Mexique, la Libye et le Nigeria sont à l’origine de 74% des volumes de gaz torché dans le monde, alors qu’ils comptent pour moins 50% de la production mondiale de pétrole.
Notons que le torchage est une pratique qui consiste à brûler le gaz qui remonte à la surface avec le pétrole sur les sites de production pétrolière. Le recours à cette opération, qui se manifeste par une flamme sortant d’une torchère et s’accompagne d’importantes émissions de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone et le méthane, est justifié par l’absence d’infrastructures de traitement et de transport permettant de commercialiser ce gaz.
Par la rédaction avec l’agence Ecofin