Le FMI salue l’engagement des autorités à préserver la stabilité macroéconomique
La République du Congo a réalisé des progrès notables au cours de la mission dans les discussions sur les mesures visant à remédier aux dérapages budgétaires antérieurs et à faire avancer les réformes structurelles clés, a déclaré l’équipe du Fonds monétaire international (FMI) au terme de sa mission au Congo.
Dans un communiqué de presse publié le 22 mai, Roland Kpodar, chef de cette mission s’est félicité de l’engagement renouvelé des autorités à mettre en œuvre les politiques nécessaires pour préserver la stabilité macroéconomique, promouvoir une croissance durable et inclusive, et consolider les progrès récents dans la réduction des vulnérabilités de la dette.
D’après Roland Kpodar, les priorités de ces progrès portent sur la création d’espace budgétaire, en stimulant la mobilisation des recettes intérieures par la rationalisation des exonérations fiscales, en particulier dans le secteur de l’énergie ; en rationalisant les subventions aux carburants, tout en renforçant les mesures d’atténuation pour aider les plus vulnérables ; et en donnant la priorité à des dépenses sociales plus larges et à des dépenses de développement essentielles.
Des efforts continus sont nécessaires pour lutter contre la corruption
Le chef de la mission préconise à cet effet des efforts continus du côté des autorités pour soutenir la mise en œuvre d’un cadre efficace de lutte contre la corruption. La mise en œuvre rapide et décisive de ces politiques et réformes est essentielle pour que la République du Congo parvienne à consolider sa position budgétaire, à réorienter les dépenses vers les besoins sociaux et les infrastructures essentielles, à maintenir la dette publique à des niveaux viables et à fournir une base solide pour une économie plus forte et diversifiée.
« La reprise post-pandémique s’est accélérée en 2022, avec une croissance économique, estimée à 1,7 %, tirée principalement par le secteur non pétrolier. La consommation et l’investissement ont été stimulés par les dépenses publiques et l’augmentation des activités dans l’agriculture, l’industrie manufacturière et les services. D’autre part, la production de pétrole s’est contractée en raison de problèmes d’équipement dans certains grands champs (…) », a déclaré Roland Kpodar.
Soulignons que des discussions virtuelles se poursuivront dans les prochains jours pour finaliser les détails de la mise en œuvre de ces politiques afin de parvenir à un accord au niveau des services. L’achèvement de la revue sera soumis à l’approbation du conseil d’administration du FMI.
Cette mission a été effectuée en vue de mener des discussions dans le cadre de la troisième revue du programme des autorités soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) du FMI approuvée en janvier 2022.
Par GMB