Congo : 132 millions de dollars pour la mise en œuvre du ProClimat
Une somme de 132 millions de dollars, représentant 15% du portefeuille de la Banque mondiale au Congo, a été mobilisée pour la mise en œuvre du Projet de création des activités inclusives et résilientes face au changement climatique (Proclimat). A travers ce projet, l’institution bancaire prévoit de soutenir la diversification économique et favoriser l’émergence d’un secteur non pétrolier solide et dynamique au Congo.
« Près de 72% du financement reste à décaisser, avec un taux de décaissement actuel de 8%, en raison de lenteurs dans le lancement des études et contrats nécessaires. Les objectifs du ProClimat sont variés et alignés aux priorités de développement du gouvernement congolais », a déclaré mardi 16 juin à Brazzaville, le nouveau représentant résident de la Banque mondiale au Congo, Clarence Tsimpo Nkengne, au cours du lancement officiel de ce projet ambitieux.
Ce projet permettra de promouvoir la conservation à l’échelle du paysage pour atténuer les impacts négatifs du changement climatique, notamment les inondations, la sécheresse et l’érosion. De même, ProClimat facilitera la réduction de l’insécurité alimentaire dans les communautés ciblées, à court et à moyen terme.
En perspective, ce projet s’inscrit dans une dynamique de transformation structurelle pour renforcer la résilience des systèmes agricoles et forestiers face aux chocs climatiques, ainsi que promouvoir des pratiques durables à travers la formation des prestataires en montage de plans d’affaires avec l’appui de la FAO.
Une amélioration de la sécurité alimentaire souhaitée
Dans le cadre de ce programme, la Banque mondiale ambitionne de renforcer l’inclusion sociale en impliquant davantage les populations autochtones et les communautés locales, à travers des moyens de subsistance résilients. « ProClimat est une réponse concrète aux défis climatiques affectant les communautés les plus vulnérables du Congo. Il est aussi un symbole de notre capacité collective à agir efficacement », a souligné le représentant de la Banque mondiale.
A en croire Clarence Tsimpo Nkengne, la Banque mondiale attend également de ce projet une amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition grâce à des pratiques agricoles durables, la création d’emplois et le renforcement des capacités locales, avec un accent particulier sur l’emploi des groupes vulnérables et marginalisés.
Notons que ce projet a déjà soutenu les populations vulnérables dans sa composante cinq. Dans le domaine de l’éducation, un soutien sous forme de kits scolaires a été apporté aux élèves victimes d’inondations. Concernant la santé, le projet a apporté son apport en finançant des campagnes de vaccination pour les enfants de moins de 5 ans.
Par GD





