Un financement de 80 millions de dollars pour stimuler la croissance inclusive du Congo
La Banque mondiale a approuvé un financement de 80 millions de dollars en faveur de la République du Congo, en vue de soutenir les efforts de réforme entrepris par les autorités pour renforcer la mobilisation des recettes et la gestion des finances publiques, et créer des conditions propices à une croissance inclusive et durable.
« Les réformes soutenues par ce financement à l’appui des politiques de développement sont indispensables pour améliorer la situation budgétaire et la gouvernance du Congo tout en diversifiant l’économie », a indiqué le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République du Congo, Cheick Fantamady Kanté.
D’après un communiqué de presse publié par la Banque mondiale, ce financement s’agit de la deuxième d’une série de trois opérations prévues sur la période 2022-2024, et financées par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (Bird) et l’Association internationale de développement (IDA). Cet appui vise à placer l’économie congolaise sur la voie de la reprise, conformément au Plan national de développement (PND) 2022-2026.
L’opération s’articule autour de deux axes prioritaires. Le premier a pour but de renforcer la viabilité budgétaire et la gouvernance grâce à la modernisation de l’administration fiscale et douanière, à une réglementation plus rigoureuse du secteur pétrolier, à un contrôle accru des finances publiques et à l’amélioration de l’efficacité du système de passation des marchés publics.
Quant à elle, la seconde priorité permettra de soutenir la diversification économique et l’inclusion en améliorant l’environnement de l’entreprise, la protection sociale pour les populations les plus vulnérables, ainsi que l’accès à l’électricité et aux services essentiels comme la santé et l’éducation.
Renforcer la résilience du Congo aux chocs futurs
Selon l’institution bancaire, ces efforts seront essentiels pour renforcer la résilience de la République du Congo aux chocs futurs et augmenter la marge de manœuvre budgétaire disponible pour financer des investissements dans les infrastructures et le capital humain.
Il sera question de mettre l’accent sur les budgets et les dépenses alloués à l’enseignement technique et professionnel, afin de doter les futurs actifs des compétences pratiques nécessaires pour affronter la concurrence du marché du travail, et contribuer à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté. Dans ce contexte, la mise en œuvre du programme national de filets sociaux renforcera également la protection sociale, en ciblant les segments de la population les plus vulnérables, précise le communiqué.
Fondée en 1960, l’IDA est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres du monde. Elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis.
Par GD