Sommet des trois Bassins : Plaidoyer en faveur de la levée des fonds pour une économie circulaire
La ministre de l’Environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, coordonnatrice technique de la commission climat du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a fait un plaidoyer en faveur de la levée des fonds pour une économie circulaire et solidaire, afin d’œuvrer pour la protection des populations.
« Il nous faut aller vers une transition écologique, il nous faut aller vers une transition énergétique, et nous en avons les ressources, à savoir les trois Bassins forestiers tropicaux », a déclaré Arlette Soudan-Nonault, à l’ouverture du sommet des trois Bassins forestiers tropicaux Amazonie-Congo-Bornéo Mékong, qui se tient du 26 au 28 octobre à Kintélé, dans le département du Pool (Congo-Brazzaville).
Pour la ministre de l’environnement, les pays des trois bassins ont toutes les cartes en main pour que ce sommet tienne ses promesses, en posant sur les fonts baptismaux les termes d’une collaboration fructueuse entre les trois bassins. « Si vous êtes ici aujourd’hui, c’est que comme nous au sein du Bassin du Congo, vous avez le sentiment que nous avons une responsabilité en qualité de gardien de la biodiversité mondiale, en tant que poumon de la planète et en tant que régulateur mondiale de l’équilibre carbone sur terre ».
Dans son discours d’ouverture, la ministre Soudan-Nonault a souligné que cette première journée technique est l’occasion pour les participants d’apprendre à mieux se connaître, d’identifier des thématiques et axes de travail communs, de mieux réfléchir pour défendre collectivement les intérêts, ainsi que d’accélérer les capacités de financement de ces trois bassins pour rémunérer les services écosystémiques.
Les autochtones au cœur du pilotage des écosystèmes
Le sommet des trois Bassins qui réunit près 2.500 délégués, propose de placer les peuples autochtones, la jeunesse et les femmes au cœur du pilotage des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales dans chacun de ces bassins.
Plusieurs objectifs ont été fixés, parmi lesquels, comprendre les modèles de coopération/gouvernance propres à chacun des bassins, définir les sous-jacents à une coopération renforcée des trois bassins, déterminer les modèles d’intégration envisageable et leur temporalité, associer toutes les parties prenantes pour une coopération/gouvernance inclusive, et placer les peuples autochtones, la jeunesse et les femmes au cœur du pilotage des écosystèmes.
« (…) Je n’avais aucun doute sur l’importance de la mission qui m’était confiée, pour les populations des trois bassins Amazonie – Congo – Bornéo Mékong Asie du Sud-Est, avec une pensée toute particulière pour les peuples autochtones, dont les écosystèmes sont la maison et pour la jeunesse, dont l’avenir dépend de notre capacité à protéger ces derniers remparts de préservation de la biodiversité des espèces animales et végétales », a souligné Arlette Soudan-Nonault.
Durant trois jours, ce sommet rassemble 145 délégations officielles, 18 Organisations internationales, 427 organisations non-gouvernementale, 123 représentants de la communauté scientifique, 254 représentants de la jeunesse, 326 représentants de la société civile et des peuples autochtones, 354 représentant du secteur privé, et 14 chefs d’État et de Gouvernement.
Par GMB