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RDC : Le FMI autorise un décaissement d’environ 203 millions de dollars

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Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a autorisé le décaissement d’un montant de 152,3 millions de DTS, soit environ 203 millions de dollars américains en faveur de la République démocratique du Congo (RDC), en vue de permettre au pays de répondre aux besoins de la balance des paiements.

« Le PIB réel de la RDC a fait preuve de résilience, avec une croissance prévue à 6,6 % en 2022, soutenue par une production minière plus élevée que prévu.  L’inflation devrait dépasser 12% d’ici fin 2022, en raison de la hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires et du carburant, exacerbée par la guerre en Ukraine et les goulots d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement », indique un communiqué du FMI publié le 21 décembre.

D’après le document, le compte courant a atteint un excédent au premier semestre de l’année grâce à de fortes exportations et à fin octobre, les réserves internationales brutes ont atteint environ deux mois d’importations, bien au-dessus de l’objectif au début de l’accord de Facilité élargie de crédit (FEC).

Ce communiqué souligne que le solde budgétaire intérieur (base caisse) de 2022 est projeté à 1,1 % du PIB, conformément aux engagements du programme, malgré les pressions imprévues sur les dépenses résultant de l’escalade du conflit à l’Est, l’augmentation des dépenses des ministères et des institutions publiques et le remboursement des arriérés aux distributeurs de carburant, financée par une hausse des recettes fiscales inattendues principalement due à des développements miniers favorables.

Le FMI a révélé que les progrès réalisés dans le cadre du programme sont restés satisfaisants.  Tous les critères de réalisation quantitatifs à fin juin 2022 ont été atteints, ainsi que tous les objectifs indicatifs à l’exception de deux dont  celui lié aux dépenses de santé en raison de retards dans la passation des marchés ;  et celui lié aux garanties de la Banque centrale pour les prêts intérieurs de l’administration centrale en raison de lacunes dans le contrôle et malgré le fait qu’aucune nouvelle garantie n’a été émise, précise la source.

« Le déficit budgétaire devrait se réduire en 2023. Une mobilisation soutenue des recettes et des dépenses courantes contenues dans les biens, les services et les subventions devraient fournir un espace pour les dépenses sociales, les infrastructures et les investissements en capital humain, ainsi que l’apurement des arriérés », lu-t-on dans le document.

Par GMB

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