Plus de 6 milliards de Fcfa pour appuyer l’insertion professionnelle des jeunes au Congo
La République du Congo et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, une convention de financement du Projet de renforcement de l’adéquation formation-emploi, dénommé en lingala « Mosala ». D’un montant de plus de 6 milliards 776 millions de Fcfa, ce contrat permettra de mettre à la disposition des jeunes des formations adaptées aux besoins du marché de l’emploi.
Cette convention a été signée le 9 janvier à Brazzaville, par le ministre de l’Economie et des finances, Jean Baptiste Ondaye, et la directrice adjointe de l’AFD, Marie Dubuffet.
Ce projet est financé, d’une part, à travers le Contrat de désendettement et de développement (C2D), pour un montant de 7,5 millions d’Euros et, d’autre part, à travers une délégation de fonds, consentie par l’Union européenne (EU) à l’AFD et mis à disposition de la République du Congo, pour un montant de 2,8 millions d’Euros.
Le projet Mosala sera mis en œuvre par le ministère en charge de la Formation qualifiante et de l’emploi, en collaboration avec le Fonds national d’appui à l’employabilité et l’apprentissage et l’Agence congolaise pour l’emploi (ACPE), pour une durée de quatre ans.
Il se décline en trois composantes, à savoir soutenir la structuration et le pilotage du dispositif de la formation qualifiante et de l’emploi au sein de la Direction générale de la formation qualifiante et de l’emploi, et appuyer le Fonds national pour l’employabilité et l’apprentissage (Fonea) dans ses activités de mise en œuvre des actions de formation qualifiante adaptée aux besoins du marché de l’emploi.
La troisième composante quant à elle, porte sur l’appui à la mise en œuvre des dispositifs d’accompagnement vers l’emploi de l’ACPE, par l’insertion professionnelle des jeunes demandeurs d’emploi, en ciblant particulièrement les femmes et les jeunes qui sont Ni en éducation, ni en emploi, ni en formation.
Dans son intervention, le ministre de l’Economie a appelé les gestionnaires dudit projet à faire preuve de responsabilité dans la manière de le conduire. « Nous pouvons donc nous féliciter de poser un acte de haute portée sociale en raison de sa contribution significative à la résolution de l’équation formation-emploi qui constitue un des chevaux de bataille du gouvernement », a-t-il déclaré.
Pour l’ambassadrice de France au Congo, Claire Bodonyi, cette signature marque à nouveau un temps fort au partenariat entre les deux parties, qui porte sur le développement humain, particulièrement dans le secteur de l’emploi et de la formation professionnelle.
Par GMB