Mise en service des Tours jumelles de Mplila
Le président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, a inauguré, le 23 octobre à Brazzaville, les Tours jumelles de Mpila, construites sur une surface de 120 mille 100 m2, avec un poids de 237 mille tonnes. Fruit de la coopération sino-congolaise, ce joyau de 135,8 m de hauteur, figure en troisième position des hautes tours jumelles d’Afrique en 2023, selon les spécialistes.
Fruit de la coopération sino-congolaise, ce joyau qui côtoie le ciel au bord du majestueux fleuve Congo, figure en troisième position des plus hautes tours jumelles d’Afrique en 2023, selon les spécialistes. Ces Tours jumelles de 30 niveaux avec sous-sol et 217 logements, sont reliées par un appendice sur quatre niveaux.
Ces Tours offrent une certaine asymétrie en matière de distribution, car l’une des tours est composée uniquement de l’espace bureau et l’autre est consacrée aux espaces d’hôtellerie et d’hébergement. Elles sont séparées de 45 m d’une structure en béton armé de la haute résistance, constituées de plus de 120 colonnes. Les assises de ces Tours ont une profondeur de 33 m d’encrage, au moyen de 431 pieux forés en béton armé pour assurer l’équilibre statique et se prémunir des inclinaisons accidentelles dues au tassement différentiel.
L’inauguration des Tours jumelles va booster la création d’emplois
Dans son discours, le ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier, Jean Jacques Bouya a souligné que la réalisation de ce projet va booster la création d’emplois au Congo. Dans un avenir très proche, d’après le ministre Bouya, vont se frotter près de 400 professionnels triés à raison de 50 emplois dans le business center, 25 dans la logistique, 12 dans l’assistance et 200 emplois dans l’hôtellerie, avec un effectif de 100 employés à l’heure actuelle. Plus de 100 autres emplois sont répertoriés dans les galeries marchandes, les soins de beauté et de bien-être.
Dans le cadre de la construction de ces Tours, environ 800 travailleurs chinois et congolais ont été mobilisés par l’entreprise Beijing Construction Engineering Group (BCEG), sous la supervision de la délégation des grands travaux. Ce joyau est le deuxième gratte-ciel de la République du Congo, après la Tour Nabémba construite en 1984.
Par GD