Le taux de croissance du PIB réel du Congo estimé à 4% en 2023
Le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel de l’économie congolaise ressortirait autour de 4% en 2023 au lieu de 3% projeté précédemment, contre 0,4% en 2022, a annoncé le Comité national économique et financier (Cnef), à l’issue de sa session ordinaire, tenue le 24 novembre à Brazzaville.
D’après le Cnef, cette situation résulterait de la hausse attendue de l’activité dans le secteur pétrolier ainsi que de la progression des activités dans le secteur hors pétrole. Quant au taux d’inflation en moyenne annuelle, il s’établi à 3,4% à fin juin 2023, contre 2,6% une année plutôt en raison de l’inflation importé.
A propos des modalités de financement de l’économie congolaise, le Cnef a noté une progression de 8,5% s’agissant l’encours bruts à l’économie, tandis que les créances en souffrance ont enregistré un recul de 5,3%.
Sur le Programme des réformes économiques et financières (Pref-Cemac), le comité a notifié des avancées notamment dans le domaine de l’interconnexion des plateformes informatique des administrations fiscales dans le projet du compte unique du trésor.
Par ailleurs, au niveau sous régional, le Cnef a indiqué que les prévisions révisées pour l’année 2023 tablent sur un ralentissement de la croissance économique qui reviendrait à 2,4% en 2023, contre 2,7% précédemment projeté, après 2,8% en 2022 en raison du recul de l’activité pétrolière.
Concernant l’inflation, elle resterait élevée à 5,7% en moyenne, contre 5,6% un an plus tôt. Ce qui traduit la hausse des prix alimentaires importés et du carburant dans plusieurs pays, précise le comité.
Au plan international, le FMI a maintenu inchangé sa prévision de croissance pour l’économie mondiale en 2023 à 3%, contre 3,5% en 2022, relève le Cnef. Quant à elle, l’inflation reviendrait à 6,9% en 2023, contre 8,7% en 2022.
Notons que cette session a permis au Comité d’approuver le projet de révision du barème des contributions au budget du Cnef, et d’adopter le programme d’activités et le budget du secrétariat général pour l’exercice 2024.
Par GD