Le Congo et le Cameroun bientôt reliés par un chemin de fer
Le Congo et le Cameroun ont signé le contrat de partenariat pour le financement, la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance de la ligne de chemin de fer Avima-Badondo-Nabeba-Mbalam. Ce projet devra permettre l’exploitation des gisements de minerai de fer d’Avima, de Badondo et de Nabemba, dans le département de la Sangha au Congo et de Mbalam au Cameroun.
L’accord y relatif a été signé le 5 décembre à Brazzaville. Il a été paraphé du côté congolais par le ministre d’Etat, ministre des Industries minières et de la géologie, Pierre Oba et le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Honoré Sayi, et du côté camerounais par les ministres des Transports, ainsi que celui des Mines, de l’industrie et du développement technologique, respectivement Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe et Pr. Fuh Calistus Gentry, et le directeur général de Bestway Finance Ltd, Alexandre Mbiam.
Ce projet dont les travaux seront réalisés par le groupe Bestway Finance Ltd, permettra d’offrir à la République du Congo plus de 20 mille emplois directs et indirects, et 23 milliards de dollars de revenus fiscaux directs. Aussi, les trois gisements du Congo vont produire 125 millions de tonnes par an de fer enrichi.
« Avec cet exemple de coopération sud-sud, le Congo et le Cameroun vont devenir la 5e puissance de la planète », a déclaré le directeur général de Bestway Finance Ltd, précisant que ce fer ne sera pas intégralement exporté, mais sera transformé en parti pour permettre l’abaissement du coût du fer à béton, et faciliter le développement de l’industrialisation de la zone Cémac.
Faisant la présentation de ce projet minier intégrateur, le directeur général de Bestway Finance Ltd a souligné que la première phase est consacrée au développement d’un chemin de fer de plus de 650 km, soit 149 km au Congo et 510 km au Cameroun.
En ce qui concerne la deuxième phase, il est prévu une dorsale ferroviaire reliant les départements de la Sangha et du Kouilou pour une évacuation par le Port autonome de Pointe-Noire sera bâti, avec un chemin de fer de plus de 130 km.
Par GD