Environ 3,9 millions de dollars pour appuyer les investissements de la diaspora africaine
La Banque africaine de développement (Bad), la Commission de l’Union africaine et l’Organisation internationale pour les migrations ont signé un protocole d’accord portant sur un financement de 3,9 millions de dollars sous forme de dons pour renforcer l’investissement, le capital humain et l’engagement philanthropique de la diaspora dans huit pays africains.
Dans un communiqué, la Bad a précisé que cet accord tripartite signé à Addis-Abeba, en Éthiopie, soutiendra le projet « Rationaliser l’engagement de la diaspora pour catalyser les investissements privés et l’esprit d’entreprise afin de renforcer la résilience, Sde4r de son acronyme en anglais ».
Selon l’institution bancaire, le projet aidera les pays bénéficiaires à identifier les meilleures méthodes pour mobiliser efficacement le capital humain et financier de la diaspora, soit pour soutenir le développement socioéconomique en relançant le secteur privé national, soit pour se relever à la suite d’une crise politique ou humanitaire en tirant parti de l’expertise et des réseaux des groupes de la diaspora.
En outre, le projet Sde4r devrait compter 10.000 bénéficiaires directs et 40.000 bénéficiaires indirects dans les communautés touchées par des conflits, les changements climatiques et d’autres catastrophes humanitaires et environnementales.
« La signature de cet accord de don du projet Sde4r est une étape importante dans l’exploitation de l’engagement de la diaspora pour catalyser les investissements privés et l’entrepreneuriat afin de renforcer la résilience des populations, notamment des femmes, des jeunes et des habitants des zones rurales », a déclaré le directeur général adjoint pour la région Afrique de l’Est de la Bad, Abdul Kamara.
A en croire la directrice du Bureau de liaison spécial de l’Organisation internationale pour les migrations à Addis-Abeba, Mariama Cissé Mohamed, cet accord constitue un tremplin pour des interventions plus globales envisagées à travers le continent africain, sur la base d’initiatives existantes et évolutives sur l’engagement de la diaspora pour le développement du secteur privé.
D’après la source, l’Organisation internationale pour les migrations mettra en œuvre le projet sur trois ans, avec la supervision stratégique, les orientations et les conseils de la Commission de l’Union africaine. Il s’agit là d’un exemple concret de partenariat du nexus humanitaire-développement-paix axé sur la mise en œuvre de cadres stratégiques et de priorités communes.
Par la rédaction