60 millions de dollars pour réduire les risques d’érosion au Congo
Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé un investissement de 60 millions de dollars pour financer le Projet de renforcement de la résilience urbaine (Prru). Ce programme vise à réduire les risques d’érosion et d’inondation et à améliorer l’accès à des infrastructures et à des services résilients au changement climatique et durables dans certaines zones de Brazzaville et de Pointe-Noire.
D’après un communiqué publié par cette institution bancaire, ce projet adopte une approche multisectorielle, en orientant les investissements vers la réduction des risques climatiques, les infrastructures urbaines et les équipements publics afin d’améliorer à la fois la résilience climatique et la vivabilité à Brazzaville et à Pointe-Noire.
De même, il ambitionne de renforcer les institutions nationales et locales en améliorant leurs capacités de planification et de gestion urbaines résilientes. Le projet bénéficiera directement à environ 575 000 résidents de Brazzaville et de Pointe-Noire, dont 350 000 à Brazzaville et 225 000 à Pointe-Noire.
Il créera notamment plus de 450 000 jours-personnes d’emplois temporaires. Ces efforts s’alignent sur le Plan national de développement (PND) 2022-2026 du gouvernement en améliorant les infrastructures urbaines et la résilience au changement climatique tout, en stimulant la création d’emplois et le développement local, rapporte la source.
Le Prru, une alternative pour lutter contre les érosions
Intervenant après cette approbation, la représentante du Groupe de la Banque mondiale en République du Congo, Alexandra Célestin, a souligné que ce projet permettra de combler les lacunes du pays liées, entre autres, aux importantes insuffisances en infrastructures à Brazzaville et à Pointe-Noire, à l’augmentation des risques d’érosion et d’inondation.
Au sens large le Prru contribuera à réduire les risques climatiques, à élargir l’accès aux infrastructures et aux services, à favoriser le développement socioéconomique, à améliorer les conditions de vie et à soutenir la création d’emplois.
« La République du Congo se distingue comme l’un des pays les plus urbanisés d’Afrique, avec 70 % de sa population résidant dans des zones urbaines. Fait remarquable, plus de la moitié de la population du pays vit dans deux villes seulement : Brazzaville et Pointe-Noire, » a déclaré le directeur de division du Groupe de la Banque mondiale en la République du Congo Cheick F. Kante.
A en croire Cheick F. Kante, la République du Congo se classe également parmi les pays les plus vulnérables et les moins prêts à s’adapter au changement climatique. D’où l’importance de ce projet pour soutenir ce pays dans ses efforts visant à améliorer la résilience climatique en milieu urbain.
Soulignons que ce projet s’inscrit dans le cadre de l’engagement à long terme de la Banque mondiale en faveur du développement urbain en République du Congo et adopte une approche intégrée. La première composante du projet sera axée sur l’investissement dans la réduction des risques d’érosion et d’inondation ainsi que dans des infrastructures et des services durables et résilients aux changements climatiques à Brazzaville et à Pointe-Noire.
Quant à elle, la deuxième composante viendra compléter la première en soutenant les politiques de développement urbain et de gestion des risques de catastrophe, en renforçant les institutions nationales et locales concernées et en améliorant leurs capacités en matière de planification et de gestion urbaines durables et résilientes.
Par GMB






