Une vue de la ville de Bangui/Photo d'archives.
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Centrafrique : 5,3 millions de dollars pour améliorer la gestion des finances publiques

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Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement a approuvé, le 6 septembre à Abidjan, un don de 5,3 millions de dollars américains à la République centrafricaine pour appuyer la mise en œuvre du Projet d’appui à la mobilisation des ressources et à la transparence des politiques de développement.

Selon un communiqué de presse du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), cet appui va contribuer à renforcer les capacités de mobilisation et de gestion des ressources internes et à élaborer et mettre en œuvre des politiques publiques de développement plus efficaces et transparentes. Il provient du pilier 1 de la Facilité d’appui à la transition du Fonds africain de développement, le guichet de prêts concessionnels de ladite Banque.

La première composante du projet prévoit d’accompagner la direction générale des impôts et la direction de la dette à moderniser leurs méthodes et les outils de travail, afin d’accroître la mobilisation des ressources, de soutenir l’efficacité de l’administration pour élargir non seulement la base de l’assiette fiscale, mais aussi renforcer les capacités de gestion efficiente de la dette publique.

D’après la source, la deuxième composante du projet va mettre l’accent sur le renforcement des capacités des structures de contrôle externes afin de créer les conditions idoines pour réduire les risques de corruption, notamment à travers l’adoption d’une loi anti-corruption. Le projet appuiera les efforts de suivi des réformes des finances publiques et de la transparence budgétaire.

Outre cela, il facilitera la participation des organisations de la société civile aux débats d’orientation budgétaire ce qui devrait conduire à élaborer des budgets nationaux plus participatifs. Ce projet dont les principaux bénéficiaires sont les structures d’Etat en charge de la mobilisation des recettes fiscales, aidera aussi à renforcer les capacités d’analyse de la société civile et du Parlement, en vue de minimiser les risques de suspension des appuis budgétaires.

Par la rédaction

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